2017. Appel à contribution

“Linguistique pour le Développement. Modèles épistémologiques, enjeux et perspectives”

Argumentaire

Si La linguistique pour le développement (LPD) est aujourd’hui une théorie en plein essor, c’est en raison de l’adéquation de ses champs de recherche avec l’exigence de la quête de solutions aux nombreux obstacles du développement économique et sociétal. Ce dynamisme résulte également de la prise de conscience, ces dernières années, de la place prépondérante des langues et cultures dans le traitement des questionnements soulevés par le Développement.

La LPD est une pratique ancienne. Si cette dénomination ne s’est établie que très récemment avec les travaux de H. Tourneux (2009, 2015), G. Agresti (2014), C. R. Abolou (2008), P. G. Djité (2008), entre autres, elle est suggérée depuis de nombreuses années, par les analyses de chercheurs, de linguistes en particulier. L’objectif de ces derniers a été et reste la mobilisation des ressources linguistiques, anthropologiques et culturelles en vue de la recherche de solutions aux problématiques liées au développement économique et sociétal.

Le point départ de la LPD a été l’analyse de l’interaction entre les langues, avec pour horizon la promotion des langues dominées et des cultures minoritaires. Elle s’est alors engagée dans l’Education pour Tous et dans l’alphabétisation des populations dans les langues locales. Puis, elle a investi, au fil des ans, de nouveaux paradigmes. Elle a ainsi dépassé le cadre des revendications linguistiques et identitaires. Elle s’est également démarquée de la ferveur protectionniste motivée par les «craintes millénaristes» (L-J Calvet 2013) de l’extinction des langues et propagées par les doctrines écolo-linguistiques. Celles-ci ont généré des postures défensives et ouvert, dans le champ du commerce entre «grandes et petites langues», des conflits qui ne profitent, au demeurant, toujours qu’aux premières.

A rebours de ces préoccupations qui ne se concentrent que sur les langues per se, la LPD a fait des populations l’objet central de ses pratiques. Prendre le parti des populations qui parlent les langues plutôt que défendre les langues elles-mêmes, réfléchir aux moyens d’améliorer leurs conditions de vie surtout celles des plus fragiles, c’est ainsi que pourrait être résumé le crédo de la LPD.

En raison de ses objectifs et des thématiques diverses qui constituent son objet, la LPD s’est affranchie de tout cloisonnement géographique, territorial et linguistique: au service des populations rurales ou citadines, du Sud comme du Nord, elle agit et a vocation à intervenir partout où les barrières linguistiques et culturelles constituent un obstacle au Développement. Ses terrains privilégiés d’action restent néanmoins les territoires frappés par la grande pauvreté, impactés par les crises politiques, les bouleversements écologiques et caractérisés, en raison même de la conjonction et de la concentration de tous ces facteurs, par une absence ou une indigence de structures sanitaires et socioéconomiques de base.

Parce qu’elle est une discipline prospective, la LPD se veut un cadre théorique et méthodologique. Son ambition: contribuer à combattre les atteintes aux droits humains, se prémunir des urgences humanitaires, sanitaires, sociales et écologiques qui surviennent dans les contrées les moins équipées, les moins développées et que subissent les populations les plus fragiles. Et dans la mesure où de nombreux pays en développement, ou même, contrairement aux idées reçues, les pays développés ne sont pas à l’abri de ces risques, la LPD a vocation à trouver dans tous ces territoires, son terrain d’application.

Concrètement, la LPD est destinée à fournir, non seulement aux populations et acteurs locaux, mais également aux développeurs (ONG, OI, Agences de développement, etc.), des analyses, des repères, des outils. En somme, une expertise linguistique et culturelle pour les accompagner, en les aidant à rendre leurs activités de développement plus efficaces, plus bénéfiques et plus tangibles pour les destinataires.

Telles peuvent être les aspirations d’une linguistique pour le développement.

Le présent appel à contributions s’inscrit dans le cadre des activités du réseau international POCLANDE (Populations, Cultures, Langues et Développement), une équipe de chercheurs, d’experts et de praticiens du Sud et du Nord.

Il s’agira plus précisément de concevoir des principes pertinents pour mettre en évidence et démontrer l’universalité de la linguistique pour le développement en tant qu’elle a pour préoccupation essentielle, la mobilisation des ressources linguistiques et culturelles, partout où la barrière de la langue et des cultures se révèle être un obstacle majeur à l’amélioration des conditions de vie des populations, leur accès au droit de vivre dans la dignité, leur droit à utiliser leurs langues dans tous les domaines de la vie quotidienne, leur droit à exprimer leurs besoins élémentaires dans leurs langues maternelles.

AXE 1

Langues, cultures et développement: pour une approche intégrée

Les approches du développement tantôt moralisatrices, tantôt commisérées et, parfois, condescendantes (cf. Severino et Debrat 2010; Brunel 2004) ont fait perdre de vue une chose essentielle: le développement ne saurait être une problématique spécifique aux pays les moins favorisés.

De ce point de vue, combattre les épidémies, lutter contre la pauvreté, promouvoir les droits de la femme et de l’enfant, éduquer aux risques sanitaires et écologiques deviennent des objectifs de développement qui nécessitent certes des actions localisées mais qui exigent un devoir de solidarité en raison de l’interdépendance entre certaines zones géographiques.
Plus spécifiquement, les contributeurs sont invités à s’interroger sur les raisons pour lesquelles le spécialiste des langues et des cultures devrait s’intéresser et se préoccuper du développement ? Comment s’approprier le concept de Développement? Quels pourraient être, du point de vue épistémologique, les contenus réels et les extensions d’une linguistique pour le développement ? Et de quels apports et pratiques disciplinaires connexes pourrait-elle s’enrichir ? En quoi cette discipline devrait-elle se démarquer des pratiques existantes?
Le lexème «Développement» étant polysémique, il conviendra, en outre, de questionner ce concept et s’interroger sur les acceptions qui recentrent et intègrent les objectifs de l’amélioration des conditions de vie et du bien-être des populations. Il s’agira, dans cette optique, d’identifier les secteurs qui, bien plus que d’autres, nécessitent une intervention des spécialistes des langues et des cultures.

AXE 2

Disciplines d’application: traduction, analyse du discours, terminologie, médiation…

Dans ses pratiques, la LPD est un véritable défi linguistique, cognitif et intellectuel lancé au chercheur: comment (dé)(re)nommer fidèlement une réalité qui existe certes dans une langue (source) mais dont le référent n’est pas fixé dans une autre (langue cible)? Comment s’imprégner des mécanismes linguistiques et culturels de construction et de transmission des savoirs, de sorte que ces aspects se matérialisent dans l’expression? Comment développer des compétences pour révéler les richesses scientifiques, techniques, médicales et technologiques présentes dans les langues, jusqu’ici ignorées et dans le meilleur des cas peu exploitées? Révéler, car contrairement aux idées reçues, ces richesses existent déjà, enfouies dans les tréfonds des pratiques linguistiques et culturelles. Des richesses susceptibles d’enrichir les savoirs universels.

Quête effrénée d’équivalents disponibles ou recherche d’adaptation de notions et concepts existants? Evitement de notions considérées comme intraduisibles ou recréation, réinvention contextuelle de la langue? Comment éviter les écueils, reconsidérer les solutions de facilité constatées dans certaines pratiques traductologiques et terminologiques? Le travail terminologique, de ce point de vue, devrait-il se limiter au simple inventaire, à la nomenclature et à la création néologique des termes parallèles ou de notions supposément inexistantes dans l’une ou l’autre langue?

Etant donné qu’il est beaucoup plus bénéfique, dans les projets de développement, de rechercher l’adhésion des populations-cibles, l’on pourrait aisément imaginer l’intervention de l’Analyse du Discours pour défricher les codes linguistiques et culturels, pour interroger les aspirations profondes des populations et les analyser. Ce travail préparatoire généralement ignoré reste souvent la cause de l’absence de symbiose entre développeurs et populations. Et malheureusement de l’inefficacité des actions sur le terrain.

AXE 3

Langues, cultures, construction du sens et transmission de savoirs

Les langues et cultures, dans leur idiosyncrasie comportent et véhiculent des modes de penser et d’agir qui, souvent, nécessitent une remise en question. Le fait est que, dans bien des cas, elles constituent une hypothèque sur l’évolution des mentalités, l’épanouissement des populations et, également, sur les projets de développement. De nombreux problèmes trouvent leur fondement dans ces pratiques ancestrales, souvent attestées dans les phénomènes langagiers, confirmées et véhiculées par la langue. Comment les dépasser? Quel devrait-être le rôle du spécialiste de la langue et de la culture dans cette quête de reconversion de l’habitus multiséculaire?

AXE 4

Communication pour le développement

Les principaux invariants de l’intervention-action en contexte de développement sont souvent un territoire d’intervention en raison d’une population en difficulté; des intervenants/experts étrangers pour l’assistance ou des experts/techniciens locaux compétents mais dont les moyens de communication sont exclusivement des langues de crête; des populations majoritairement rurales, peu alphabétisées et ne s’exprimant que dans les langues locales; des contenus et des domaines d’assistance hautement spécialisés (santé, techniques agricoles, etc.); le recours aux relais locaux, improvisés en traducteurs de circonstance.
Le décor de la déperdition du message est ainsi planté.

Comment concevoir des modèles de communication qui intègrent les exigences de la prise en compte des besoins réels des populations ?

AXE 5

De la formation des acteurs du développement, Perspectives didactiques, Ingénierie pédagogique et spécialisation des filières linguistiques et culturelles.

Face au dialogue de sourds récurrent entre experts du développement et populations aidées, la nécessité de former les acteurs et d’encadrer les populations devient une évidence. Qui former? Comment former?

Les secteurs du développement sont généralement des domaines spécialisés. Une formation syncrétique, multilingue, et interdisciplinaire orientée vers les problématiques du développement serait susceptible de combler les besoins de communication dans les projets de développement : les acteurs locaux (potentiels) et (idéalement) les acteurs étrangers seraient ainsi outillés pour une intervention plus efficace. Qui plus est, former impliquerait des ressources humaines compétentes dans les principaux domaines retenus et immédiatement disponibles.

AXE 6

La linguistique pour le développement, une exigence de dialogue interdisciplinaire et de collaboration entre chercheurs de domaines différents

Les travaux précurseurs de la LPD ont été des recherches sur les problématiques liées aux conditions de vie des populations, au moyen des langues et des cultures, par des linguistes et anthropologues. Au bénéfice des populations. Ces recherches et analyses préalables ont nécessité, pour ces chercheurs, une incursion dans des domaines qui n’étaient pas, jusqu’alors, des terrains pour les spécialistes des langues et cultures. L’Agriculture, la Santé publique, la pêche et les ressources halieutiques, l’écologie, les sciences et technologies, la lutte contre le mariage précoce des jeunes filles, pour ne citer que ces secteurs, exigent des chercheurs en LPD une spécialisation et surtout une étroite collaboration avec les spécialistes de ces domaines.

Quels pourraient être les ressorts et implications d’une recherche intégrant ce triumvirat (chercheurs en LPD- spécialistes des domaines d’application- populations) ? Comment, par exemple, au sein d’équipes pluridisciplinaires:

  • envisager le traitement des pandémies et accroitre l’efficacité des campagnes de sensibilisation?
  • améliorer le rendement des paysans et agriculteurs?
  • rechercher des solutions à la raréfaction des ressources aquifères?
  • Sensibiliser aux déséquilibres écologiques et aux bouleversements sociétaux induits?
  • Etc.

Les extensions de la linguistique pour le développement ne sont pas exhaustives. Il appartiendra à chaque contributeur, à travers sa sagacité, d’ouvrir des pistes innovantes, en complément de celles consignées dans les axes.

Bibliographie indicative

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Les Objectifs du Développement Durable (ODD) http://www.un.org/sustainabledevelopment/fr/

Calendrier et modalités de soumission

Calendrier

 30 décembre 2017: Délai de soumission des propositions

15 Janvier 2018: Notification aux soumissionnaires

1er Mai 2018: Délai de soumission des articles

15 juillet 2018: Retour d’instruction

15 Septembre 2018: Délai de soumission des articles remaniés

Novembre 2018: Publication des actes

Modalités de soumission

Les propositions (avec titre, nom et prénoms des auteurs, attaches institutionnelles, email) ne devront pas excéder 1000 caractères. Elles comporteront jusqu’à cinq mots clés.

Elles sont à transmettre, en fichier .doc à poclande@gmail.com

Les propositions feront l’objet d’une double évaluation anonyme selon des critères qui privilégieront:
(1) l’adéquation de la proposition avec le spectre thématique de notre argumentaire.
(2) l’originalité de la démarche et la contribution à l’enrichissement du cadre théorique.

La feuille de style et les consignes de rédaction de l’ouvrage collectif seront communiquées ultérieurement aux auteurs dont les propositions seront retenues.