Publications des membres du Réseau Poclande
Cette page est dédiée aux annonces de publication d’ouvrages dont les membres du Réseau Poclande sont auteur.e.s ou co-auteur.e.s.
Les enjeux climatiques exigent une prise de conscience générale à l’échelle mondiale. Dans une dynamique d’anticipation, l’Afrique a choisi d’impliquer les plus jeunes à travers leur éducation pour une prise de conscience précoce aux enjeux climatiques du monde contemporain. En effet, dans plusieurs pays africains, les curricula de formation (manuels scolaires, les guides pédagogiques et programmes, les offres de formation, etc.) du primaire à l’université, questionnent, sensibilisent aux enjeux climatiques. L’objectif de cet ouvrage coordonné par Moufoutaou Adjeran et Rahma Barbara est de réunir des travaux qui interrogent les curricula de formation de différents pays africains (Bénin, Gabon, Maroc et le Togo) en lien avec les transitions écologiques.
L’ouvrage fournit une solide connaissance des dispositions prises en Afrique pour anticiper ou pour sensibiliser certaines crises liées aux enjeux climatiques et répond aux questions prioritaires identifiées sur les effets des initiatives éducatives sur l’atténuation du changement climatique, l’adaptation au changement climatique, la protection et la conservation de la biodiversité.
Les auteurs de cet ouvrage ont constitué le corpus « SMS & WhatsApp » pendant neuf ans – de 2015 à 2024 – dans l’optique de présenter le caractère atypique des pratiques scripturales caractéristiques des SMS (Short Message Service), quelquefois des messages WhatsApp, au Bénin en l’occurrence et d’en extraire un mini dictionnaire. Les statistiques du corpus constitué sont les suivantes :
- 11 148 SMS et messages WhatsApp dont 52 messages WhatsApp (0.462 %) et 11 096 SMS (99.537 %) ;
- 89329 occurrences lexicales ;
- 3210 occurrences lexicales dans le mini dictionnaire.
L’extraction du mini dictionnaire s’explique par le souci de faciliter la lecture du corpus constitué dont les écrits ne sont pas ceux ordinaires. Le mini dictionnaire expose les variations graphématiques de chaque unité linguistique issue des SMS ou des messages WhatsApp. Ces messages combinent d’une part des lettres entre elles et des lettres et des chiffres, des symboles entre eux, des émoticônes avec des lettres ou des chiffres et parfois avec des symboles mathématiques d’autre part. Ces combinaisons ne sont donc pas celles ordinaires et ne facilitent pas une lecture aisée des messages examinés.
L’objectif, en produisant cet ouvrage, est de réaliser un document qui serve de base à une étude plus élargie des SMS dans le cadre d’étude choisi, le Bénin en l’occurrence. Ce corpus a le mérite d’être plus large que ceux exploités dans le cadre de la rédaction des mémoires ou des articles scientifiques. Le corpus manifeste la dynamique des langues dont celle du français, de l’anglais, du fↄn et apparentées puis du yorùbá. Le français domine le paysage linguistique des SMS et des messages WhatsApp collectés. Ce corpus offre de belles perspectives quant à l’examen des variations morphologiques, syntaxiques, grammaticales et graphématiques.
Moufoutaou Adjéran et Michael Akinpelu reviennent dans cet ouvrage sur la pertinence de la langue maternelle dans le processus d’enseignement-apprentissage et les avantages qui y sont associés. En effet, plusieurs études montrent que l’éducation en langue maternelle à l’école primaire constitue un élément capital pour promouvoir la réussite scolaire et minimiser les lacunes dans le processus de l’acquisition et de la construction des savoirs. Diop (1979 : 415) s’inscrit dans cette logique quand il déclare : « un enseignement qui serait donné dans une langue maternelle permettrait d’éviter des années de retard dans l’acquisition de la connaissance ». Empêcher l’enfant de pratiquer sa langue maternelle pourrait provoquer un traumatisme psychologique de son développement affectif et cognitif.
Or, plus de soixante ans après les indépendances politiques africaines, il peut paraître anachronique de parler encore en 2024 de l’introduction des langues africaines dans le système éducatif formel. Le sujet a été discuté et tout porte à croire qu’il a été épuisé.
De nombreux travaux de recherche ont documenté, évalué, comparé, modélisé les expériences du bi-plurilinguisme et ont offert différentes propositions, mais le progrès est peu perceptible dans le domaine en Afrique subsaharienne. En réalité, les systèmes éducatifs d’Afrique noire francophone, lusophone, hispanophone et même anglophone restent plutôt caractérisés par les mêmes phénomènes inquiétants : pléthore des effectifs, déperdition scolaire, déscolarisation, échecs linguistiques et pédagogiques, inadaptation des programmes et des méthodes d’enseignement, manque cruel de moyens matériels et financiers, absence d’outils didactiques adéquats. Bref, le recours exclusif au français, à l’anglais, au portugais ou à l’espagnol a entraîné d’importantes conséquences psychologiques et est manifeste d’un profond malaise desdits systèmes éducatifs à bout de souffle. Les auteurs des contributions réunies dans cet ouvrage proviennent de diverses régions de l’Afrique (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Nigeria, Sénégal) et proposent, à partir de leurs contextes respectifs et angles de vision, une réflexion sur l’état actuel de l’enseignement-apprentissage des langues africaines et les facteurs qui handicapent leurs usages comme des médiums d’enseignement après plus de soixante d’ans d’indépendance des pays d’Afrique noire.
Les langues et les cultures sont des ressources incontournables pour la réalisation efficiente des objectifs de développement durable. Si la question de l’intérêt et des enjeux ne se pose plus, les modalités, quant à elles, sont encore à démontrer. C’est ce à quoi s’attellent les contributeurs réunis dans ce volume qui est une sélection d’articles issus du 2e congrès du réseau international POCLANDE (Nairobi 2021) Développement durable. Amplifier les langues, valoriser les cultures, impliquer les populations.
Leurs travaux ressortissent, tour à tour, aux sciences du langage, à la didactique des langues, à la socioterminologie, à la communication pour le développement et à l’anthropologie sociale et culturelle. Leurs réflexions peuvent être ainsi résumées : mobiliser les ressources linguistiques et culturelles pour les mettre au service de la réalisation des objectifs de développement durable passe nécessairement par des décisions politiques vigoureuses et par des travaux ambitieux d’aménagement des langues. Ainsi, en s’appuyant sur des secteurs-clés du développement durable, les auteurs mettent en évidence différents axes et pistes de recherche qui permettent de nourrir la réflexion autour du question-nement plus vaste qui demeure la contribution des langues et des cultures à la réalisation des objectifs de développement durable.
La diversité des contributrices et contributeurs, la variété des terrains géolinguistiques observés ainsi que la confluence des analyses, d’un continent à l’autre, soulignent l’utilité et l’importance des réflexions collectives dans le traitement des questions qui touchent à la dignité même des femmes et des hommes.
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Cet ouvrage publié sous la codirection de Sylvie Denoix et de Salam Diab-Duranton porte sur les représentations et les symboliques de la guerre et de la paix dans le monde arabe sur la longue durée. Les auteurs sont spécialistes de différentes disciplines (sociologie, anthropologie, histoire, études linguistiques et littéraires). Ils accordent une attention particulière à la langue de leurs corpus, depuis des textes fondateurs, Coran ou hadiths, en passant par les sources classiques de l’historien (les textes des auteurs du patrimoine classique arabe), jusqu’aux productions qui nous sont contemporaines, des textes militants aux œuvres de fiction.
Sylvie Denoix est directrice de recherche au Cnrs dans l’équipe Islam médiéval de l’UMR Orient & Méditerranée. Historienne, spécialiste du monde arabe médiéval, ses recherches ont d’abord porté sur l’histoire urbaine des villes du monde musulman, particulièrement du Caire et de Fustat. Elle a notamment dirigé l’Atlas des mondes musulmans médiévaux et est co-directrice de la Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée.
Salam Diab-Duranton est professeure des universités à l’université Grenoble Alpes, rattachée au Laboratoire LIDILEM et chercheuse associé à l’Ifpo. Linguiste arabisante, ses recherches portent sur la lexicologie et la lexicographie de l’arabe standard et dialectal. Elle a, entre autres, publié “Substitution et créativité lexicales en arabe. Compilation, théorisation, compilation” aux Éditions Geuthner. Elle est membre du Réseau International Poclande et membre du Jury du Prix Junior de la Linguistique pour le développement.
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Dans maintes régions du monde, des populations se servent de leurs langues pour exprimer leurs besoins quotidiens. Il faut les écouter pour entendre leurs préoccupations afin d’engager des actions productives.
Les contributions réunies dans cet ouvrage se recentrent autour des objectifs du réseau POCLANDE qui vise à promouvoir les langues et à visibiliser ceux qui les pratiquent en rendant leur parole audible dans le cadre de la linguistique pour le développement : une linguistique dont l’objectif prioritaire n’est pas la défense et la promotion directes des langues en danger, mais la prise en compte des besoins de communication des populations dans leur vie quotidienne, qu’il s’agisse de la santé, de l’éducation, de l’agriculture ou encore de la lutte contre la pauvreté ou contre le dérèglement climatique.
La linguistique pour le développement est un domaine crucial pour la compréhension des enjeux liés à la langue et à la communication dans les contextes de développement.
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Phénomène mondial, et à l’origine de ce que l’on appelle le contact de langues, le bilinguisme et le plurilinguisme se manifestent suivant les besoins de la société, besoins qui prendront plusieurs formes à l’avenir : communication, échanges, mobilité. Nous sommes aujourd’hui devant une situation où nous ne pouvons plus nous limiter à être monolingues. On peut observer cette évolution dans de nombreux pays, et ce phénomène est au coeur de problématiques sociétales diverses comme le rapport aux langues et aux cultures, les questions identitaires, les perspectives d’intégration socioprofessionnelle ou d’employabilité.
Dans cet ouvrage, des théoriciens et des praticiens sont invités à réfléchir à cette réalité où chaque langue, chaque culture aura la capacité d’apporter sa contribution. Malgré des contextes historiques, politiques et économiques différents dans chaque pays, le plurilinguisme représente un atout, même s’il est vrai que, parfois, les États imposent une langue coloniale – comme le français – afin d’éviter la préférence officielle d’une langue locale au détriment des autres. Ce livre rassemble des études variées sur le sujet et présente, de façon objective, les mythes et les réalités de la francophonie.
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Cette parution se veut bien être classée dans la catégorie des ouvrages déclencheurs dans la rédaction académique en bamanankan (bambara). L’ouvrage intitulé Bamanankan masaladɔn kurutigɛli (Introduction à la rhétorique du bamanankan) est le résultat de plus d’une dizaine d’année de recherche sur les figures de rhétorique en bamanankan. Un travail de corpus d’expression bamanan a permis à l’auteur, Issiaka BALLO, de mettre environ une quarantaine de figures de style bamanan à la disposition des lecteurs de ladite langue. Cette introduction à la stylistique littéraire de la langue la plus véhiculaire au Mali est un ouvrage d’apprentissage, d’enseignement et de vulgarisation de la discipline qu’on appelle communément la stylistique ou encore la rhétorique. L’ouvrage est subdivisé en 3 parties dont la première porte sur Qu’est-ce que c’est que la rhétorique surtout celle du bamanankan. La deuxième partie est consacrée à la compréhension des figures de style traitées, en l’occurrence les mises en forme particulières des auteurs qui s’écartent des normes collectives. La troisième partie traite le bon usage des terminologies combien nouvelles forgées pour les différents concepts de la rhétorique explorés pour la première fois dans un écrit académique. Deux types de répertoire lexicographique y figurent à savoir un lexique bamanankan-français et français-bamanankan suivi d’un vocabulaire assortie des équivalents anglais des entrées du vocabulaire.
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Il n’est guère besoin de vanter l’apport d’Antoine Galland à la tradition des échanges entre Orient et Occident avant la Révolution. Sa traduction des Mille et une Nuits n’a cessé d’être rééditée du début du XVIIIè siècle à nos jours. Sur cette réputation universelle et ses nombreux travaux, il fut tacitement admis qu’il était un modèle d’orientaliste et à ce titre maîtrisait parfaitement arabe, turc et persan.
Les auteurs du présent ouvrage ont voulu le vérifier à partir d’un manuscrit conservé à la Bibliothèque nationale de France, et à ce jour jamais exploité. Enregistré sous le titre Supplément turc 1200, il constitue la première étape d’une anthologie de proverbes arabes, turcs et quelques-uns en persan, qui n’a jamais vu le jour.
La double originalité de ce manuscrit, et qui en fait la valeur unique pour les spécialistes, c’est qu’il propose à chaque fois un proverbe arabe; turc ou persan, et la traduction de Galland au-dessous. De la sorte, il permet de tester les aptitudes linguistiques réelles du traducteur des fameuses Mille et une Nuits, ce que de nombreux travaux antérieurs n’avaient pas réussi à faire et également de suivre, sur le vif, un traducteur au travail.
Chemin faisant, l’enquête s’est élargie. La tentative de Galland a été replacée dans une tradition qui remonte à l’époque humaniste. Par ailleurs, elle permet de mieux comprendre le désir novateur de cet érudit d’instaurer un dialogue entre deux univers culturels se rejetant souvent l’un l’autre parce qu’ils ne se connaissaient pas ou très mal.
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Le présent ouvrage codirigé par Giovanni Agrest et Francesc Feliu Torrent prend en compte toutes les phases des politiques linguistiques : leur élaboration (penser), leur mise en œuvre (réaliser), leur évaluation (mesurer), pour éventuellement les questionner, re-penser, corriger et ouvrir un nouveau cycle. L’ensemble des contributions représente le troisième volet d’une réflexion amorcée en 2015, à l’occasion du premier Congrès mondial des droits linguistiques (CMDL-2015), et ayant débouché sur deux riches volumes d’Actes – publiés dans cette même collection LEM. Les objectifs du CMDL-2015 étaient, d’une part, de montrer la complexité de la sphère jurilinguistique et, de l’autre, de proposer des approches pluridisciplinaires tout en segmentant ce processus délicat qui va des représentations sociales des langues aux actions « politiques » – de par en haut, de par en bas, à mi-palier – sur celles-ci. Or, le problème de l’évaluation des politiques linguistiques représente non seulement le dernier, mais également le maillon le moins étudié ou fréquenté en littérature. Il y a lieu de se demander pourquoi. Pour tenter de répondre, les auteurs proposent des repères théoriques, des analyses de terrain et des débats.
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Ce livre est la chronique d’un combat qui se situe d’abord au niveau des idées. Face à des interactions linguistiques asymétriques à l’échelle planétaire au profit exclusif de l’anglais, il était nécessaire de clarifier les idées au plan linguistique. Pour échapper au vertige identitaire, nous avons considéré qu’il fallait mener la réflexion autour des concepts de plurilinguisme et de diversité linguistique et culturelle.
Comme il était impensable de définir in abstracto une doctrine, nous avons choisi de privilégier la forme des chroniques qui sont autant d’éditoriaux de la Lettre de l’OEP parue de 2008 à aujourd’hui. Mais comme il s’agit aussi d’une aventure opérationnelle autant qu’intellectuelle qui s’est déroulée avec beaucoup d’amis et de partenaires, il était nécessaire de faire précéder ces chroniques d’une petite histoire racontée à un public que nous espérons voir croître dans les années à venir, car ce combat est noble et existentiel.
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Envisager le continent africain par le prisme du concept de développement, c’est ouvrir des sentiers de réflexion autour des nouveaux enjeux liés aux politiques de développement, aux mutations économiques et culturelles et aux dynamismes identitaires issus des relations interculturelles. Ce sont là des questionnements que soulève le développement des échanges commerciaux et économiques. Des enjeux et problématiques contemporains à la place des langues dans les objectifs de développement, le chemin parcouru ici ouvre des perspectives et invite à aller de l’avant dans la réflexion et la mise en œuvre théorique et pratique.
Les voix qui s’unissent dans cet ouvrage sont celles de chercheurs, penseurs, acteurs de la société civile et de politiques de développement qui confrontent leurs points de vue sur les voies du développement en Afrique. L’ensemble de la réflexion s’inscrit dans une démarche transversale et pluridisciplinaire afin que se tisse une représentation humaniste et objective de visions africaines possibles. C’est ainsi pour les auteurs, tous spécialistes reconnus de l’Afrique, l’occasion de s’interroger sur les voies qu’empruntent les nouvelles pensées, les recherches plurielles, pour favoriser la mise en œuvre de politiques de développement dans leur dynamique interculturelle, en s’affranchissant du regard de l’Autre, et donc en créant pour soi. Les contributions réunies dans cet ouvrage se penchent sur les défis contemporains auxquels le continent africain devra faire face sur la voie de son développement. Les marqueurs sont ici philosophiques, anthropologiques, culturels, juridiques, socioéconomiques. La Francophonie avec ses contours réels, la place de la langue française en Afrique subsaharienne ainsi que les apports de cette langue, désormais africaine, au développement de la sous-région, sont également abordées avec profondeur et lucidité.
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Ont contribué:
Jean-Michel Benayoun, Boutin Akissi Béatrice & Vahoua Kallet Abréam, Sarah Bouyain, Anaïs Delabie, Ousmane Diao, El Hadji Ibrahima Diop, Mehdi Haidar, Aimée-Danielle Lezou Koffi, Élisabeth Navarro, Jacques Silué Sassongo & Jacqueline Siamba Gabrielle Diomandé-Keita, Kogh Pascal Somé, Benoît Thery, Henry Tourneux et Jean-Philippe Zouogbo.
L’Agenda 2030 des Nations Unies, pris comme une dette de l’humanité envers elle-même et comme l’expression d’un engagement commun envers un ensemble d’objectifs prédéfinis dont personne ne doit être exclu (comme l’Agenda l’indique à plusieurs reprises), soulève la question d’un lien systémique, transcendant les frontières disciplinaires, entre l’incapacité à répondre aux besoins d’inclusion linguistique d’une part et les déficits persistants d’adhésion d’autre part. Considérée comme un facteur clé pour la mise en œuvre dans le communiqué du Salon suisse de la recherche en 2016, la sensibilité à la diversité linguistique est en corrélation positive avec l’inclusion et la durabilité, comme l’explique et l’illustre ce volume à travers des études de cas et des aperçus (en anglais ou en français) d’un échantillon de domaines allant de l’agriculture à la santé, l’éducation, les droits de l’homme et l’écologie, et de l’inclusion numérique à la traduction et la science, permettant ainsi aux avantages comparatifs de transformer les barrières linguistiques en interfaces productives et l’hétéroglossie rampante en un gain net pour le développement “glocal”.
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… L’association de linguistique et développement, deux termes aux contenus traditionnellement éloignés les uns des autres, est une construction à la fois savante et programmatique. Elle a pour effet de démontrer que le développement nécessite des solutions linguistiques et culturelles.
Linguistique engagée, linguistique d’intervention, linguistique citoyenne, linguistique humanitaire, linguistique pragmatique… la linguistique pour le développement a pour objectif de mobiliser les ressources linguistiques, anthropologiques et culturelles en vue du traitement des problématiques liées au développement économique et sociétal. Son approche est nécessairement pluridisciplinaire. Dans de nombreux contextes et afin de répondre à des besoins spécifiques, elle prend la forme d’une linguistique à visée ingénieriste dont le but final reste la capacitation des langues dans tous les domaines de la vie.
La finalité de la linguistique pour le développement n’est pas de défendre les langues per se. Il est plutôt question de prendre le parti des femmes et des hommes qui, partout dans le monde, ont besoin de ces langues pour exprimer leurs besoins quotidiens, souvent vitaux. Puis de concevoir les actions pour leur permettre d’avoir voix au chapitre.
C’est en substance ce qui est exposé et analysé dans cet ouvrage dirigé par Jean-Philippe Zouogbo et auquel ont contribué de nombreux membres du réseau Poclande.
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Henry TOURNEUX, Daïrou YAYA et Ousmanou MOHAMADOU partagent avec nous le fruit de leur labeur avec le titre Vocabulaire peul du Cameroun publié aux presses de la faculté des arts, lettres et sciences humaines de l’Université de Maroua.
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Cet ouvrage publié dans Les Cahiers du CEDIMES “se compose d’une sélection de onze contributions présentées à l’occasion du premier congrès du Réseau international POCLANDE (Populations, Cultures, Langues et Développement), organisé les 23, 24 et 25 octobre 2019 à la Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine de Pessac (Bordeaux) et consacré aux « Territoires de la linguistique pour le développement ». Tout en revenant sur le dossier de l’aménagement du statut, le présent numéro privilégie les enjeux de l’aménagement du corpus des langues africaines qui émergent de la double tension centralisatrice/décentralisatrice qui traverse substantiellement tous les pays du continent, dont les gouvernements sont historiquement tiraillés entre la revendication d’une identité linguistique et culturelle endogène et l’adhésion pragmatique à un modèle culturel et à une norme linguistique exogènes, en l’occurrence francophones.”
Pour télécharger l’ouvrage dont le titre est DYNAMIQUES SOCIOLINGUISTIQUES, TERMINOLOGIE ET DEVELOPPEMENT DOCUMENTER, AMENAGER ET OUTILLER LES LANGUES AFRICAINES et le lire, veuillez cliquer ici
L’Observatoire européen du plurilinguisme, institution membre de Poclande a publié une vingtaine de volumes dans la Collection Plurilinguisme. N’hésitez surtout pas à accéder à cette riche documentation, fruit des recherches de plusieurs spécialistes de différents horizons géographiques. Cliquez ici